Les figures de style Bouchriha.JPGdans "la boîte à merveilles": exercice 3

Exercice de mise en relation : les figures de style 3

  
Identifiez la figure de style dans chaque phrase.

Les figures de style : révision

Les figures de style sont des procédés qui visent à rendre un énoncé plus expressif.
A. Les figures de rapprochement :

1. La comparaison : elle consiste à rapprocher deux éléments, un comparé et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les différences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison.
Exemple : « Son sourire est pareil à l'éclat du soleil ».
2. La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.
Exemple : « La vie est un long fleuve tranquille ».
3. La personnification : c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine.
Exemple : « Le vent mugissait dans les branches et hurlait sous les portes ».
B. Les figures de remplacement :

1. La métonymie : cette figure consiste à désigner un être ou un objet par un autre être ou objet qui a un rapport avec lui.
Exemple : « boire un verre » (le contenant désigne le contenu). « Tout Paris accourut ». (Le nom de la ville désigne l’ensemble des habitants).
2. La périphrase : on emploie une expression au lieu d’un seul mot pour désigner un être ou un objet.
Exemple : « la ville rouge» pour Marrakech.
3. L’euphémisme : on emploie à la place d’un mot, jugé brutal, un autre mot, au sens atténué.
Exemple : « Il n’est plus tout jeune » = il est vieux.
4. La litote : c’est une figure qui exprime le plus de sens en disant le moins de mots, souvent à la forme négative.
Exemple : « Il n’est pas complètement stupide » = il est très intelligent !
C. Les figures d'insistance :

1. L’anaphore : on répète un mot ou une expression au début de plusieurs vers ou phrases.
Exemple : « Que tu es belle, ma bien aimée,
Que tu es belle! Cantique des Cantiques »
2. L’hyperbole : on emploie des termes exagérés pour frapper l’imagination du destinataire.
Exemple : « être mort de rire ».
3. La gradation : on fait se suivre dans une même phrase ou un même vers des termes de plus en plus forts.
Exemple : « Va, cours, vole et nous venge! »
4. L’énumération : Succession de termes ou de groupes de mots qui donne une impression de quantité ou de grandeur.
Exemple : « Adieu veaux, vaches, cochons, couvées ».
D. Les figures d'opposition :

1. L’oxymore : on rapproche deux termes de sens contradictoires dans un même groupe de mots.
Exemple : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles ».
2. L’antithèse : on rapproche dans une même phrase deux idées opposées.
Exemple : « N’est-ce pas toi qui pleures et Méduse qui rit ? »
3. L’antiphrase : C’est le fait d’exprimer le contraire de ce que l’on pense, sans laisser aucun doute sur sa véritable opinion.
Exemple : « Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! Toi, la fille d'un roi ! »
-« je me glissai hors de cet essaim de femmes pour aller caresser un gros matou étalé de tout son long contre le mur »
-« Ma mère, de son côté, connaissait les difficultés de tout le monde, l'état des finances de chaque ménage, les dettes qu'il contractait, ses dépenses de chaque jour et la qualité de son ordinaire »
-« Nous emportâmes toutes ces douceurs »
-« Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète »
-« Cet ensemble baignait dans une atmosphère d'aisance, de quiétude »
-« À vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par l'expérience »
-« Mon père, il est vrai, parlait peu et priait beaucoup, mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez »
-« Une des femmes (…) me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère ».
-« Mes belles robes avaient souffert de la boue ».
-« J'étais reconnaissant à ma mère d'exprimer avec des termes précis, ce qui flottait dans mon imagination sous forme d'images vagues, confuses, inachevées ».